Le Moine - (réf: 1)

L. 0m,100 x H. 0m,100

Sans signature.
A gauche, de grands arbres dont le pied baigne dans un étang ; près d’un tronc d’arbre, à droite, un moine debout, lisant, dessiné par Meissonier. 1838.
La planche a été planée après le tirage de quelques épreuves d’essai.
Il existe un cliché de cette pièce très-rare, plus grand que l’épreuve originale, par le procédé d’héliogravure Durand. Ce nouveau cuivre mesure 195 millimètres sur 140.

La Tonnelle - (réf: 2)

L. 0m,146 x H. 0m,097

Pièce non signé.
Sur un monticule, à gauche, une chaumière près de laquelle se trouve une tonnelle où des gens boivent attablés. Un groupe d’arbres aux troncs noeux séparent ce côté du paysage d’une rivière qui coule en contre-bas à droite, et vient baigner le premier plan, orné de roseaux et de plantes aquatiques ; un tronc d’arbre renversé sert de pont et relie la composition.
Les figures ont été dessinées par Meissonier.
Cette pièce a dû être exécutée en 1838.

1er état. Très-rares épreuves d'un travail très-fin et très spirituel avant le ton d'aquatinte dont l'artiste a eu la malencontreuse idée de couvrir par endroits sa planche. (Une très-belle épreuve de cet état avec traits de roulette dans la marge appartient à M. Coffetier).

2ème état. Planche alourdie par l'aquatinte ; mécontent des résultats de son essai, Daubigny a fait planer son cuivre.
Il existe un nouveau cuivre de cette pièce, obtenu par le procédé A. Durand; il est plus grand que l'original, et mesure 195 millimètres sur 140.

Vue de la ville de Subiaco - (réf: 3)

L. 0m,150 x H. 0m,095

Une route serpente dans la campagne et conduit à Subiaco, qui s'élève en amphithéâtre sur un monticule à droite. A gauche, groupe d'arbres au pied desquels murmure un ruisseau. Sur le premier plan, à droite, un pauvre assis au bord du chemin.
Signée à la pointe, en bas à gauche : Daubigny.

1er état. Traits de pointe sèche dans les marges.
Nous donnons dans ce volume une reproduction de cette pièce très-rare, grandeur de l'original, par le procédé A. Durand. Cette reproduction porte écrits à la pointe, au bas à gauche, ces mots ; 3ème eau-forte« de Daubigny.

Vue du Chevet de la Cathédrale de Paris et de la Cité, prise de la pointe de l'île Louviers - (réf: 4)

L. 0m,650  x H. 0m,095

Non signée.
En amont du pont de la Tournelle, que domine l'importante masse de Notre-Dame, sur le port Saint-Bernard s'élève une construction. C'est la pile de la passerelle de Constantine qui fut livrée à la circulation en janvier 1838 et que remplacera bientôt le nouveau pont Saint-Germain. A l'époque où nous reporte cette eau-forte les quais n'étaient pas encore construits et la berge de l'ile Louviers était plantée de peupliers.
Cette eau-forte s été exécutée par Daubigny d'après le tableau qu'il exposa pour ses débuts au Salon de 1838, et qui du être peint en 1837.
Pièce très-rare, remarquable comme justesse d'effet e finesse d'exécution.
Collection de M. Geoffroy-Dechaume.