DAUBIGNY et Auvers sur Oise, les œuvres de Charles-François DAUBIGNY, décrit par Frédéric HENRIET en 1875, dans C. DAUBIGNY ET SON OEUVRE GRAVE.

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DAUBIGNY - (1817-1878).

Le musée Daubigny vous propose une selection d'œuvres (huiles, dessins, aquarelles, eaux-fortes) autour de DAUBIGNY. Charles-François DAUBIGNY (1817 - 1878) est né dans une famille d'artistes. Son père et sa soeur peignaient. La carrière de son fils Karl fut interrompue par sa disparition prématurée, à 40 ans. Auvers-sur-Oise fut un lieu de rassemblement pour les amis de DAUBIGNY : COROT et DAUMIER en faisaient partie ; et des élèves talentueux (dont Pierre-Emmanuel DAMOYE et Charles BEAUVERIE) travaillèrent au bord de l'Oise à côté de leur maître - A VOIR AU MUSEE DAUBIGNY D'AUVERS SUR OISE. Tout savoir sur Charles François DAUBIGNY, sa vie sur Auvers sur Oise - ces toiles faites sur le Val d'Oise - sont atelier d'Auvers sur Oise - pensez à visiter cette atelier - Charles François le précurseur de l'impressionnisme.

DAUBIGNY - (1817-1878).

Charles-François DAUBIGNY Biographie Tableaux & œuvres - 2 DAUBIGNY

Les signatures de Daubigny Catalogue des eaux-fortes Karl Daubigny - 2

DAUBIGNY par Frédéric HENRIET en 1875

Atelier Daubigny Musée Daubigny d'Auvers-sur-Oise

Tombe de Charles-François DAUBIGNY au cimetière du Père Lachaise à Paris

L'année suivante DAUBIGNY peignit deux autres panneaux.

L'année suivante DAUBIGNY peignit deux autres panneaux, le second tableau de Karl Daubigny, le Plateau de Belle-Croix, forêt de Fontainebleau, également médaillé, figure actuellement au musée de Bordeaux.


Daubigny peignit, l'année suivante, deux autres panneaux dans le grand escalier du même ministère. Ils représentent, l'un : l'Ancien Papillon de Flore, vu de la rive gauche de la Seine, en amont du Pont-Royal; le second, le Grand Bassin du jardin des Tuileries et le Palais, au fond de la grande allée des marronniers. Ces deux peintures, moins solennelles que les premières, mais d'une grande liberté d'exécution et d'une remarquable vigueur de ton, présentent des lignes ferment qui s'agencent heureusement avec les détails symétriques de l’ornement de l'escalier.
Pour en revenir au Bateau de l'Oise de 1859, — qui fait aujourd'hui partie du musée de Bordeaux, — il avait été d'autant plus vivement convoité des amateurs qu'il n'était pas à vendre. Il appartenait à M. Nadar. Daubigny dut en faire une ou plusieurs répétitions, comme il avait déjà fait de l'Étang de Gylieu. Les marchands prirent le chemin du modeste atelier du quai d'Anjou ; mais, ainsi qu'il arrive de tous les succès de vogue, celui-ci entraîna avec lui ses inévitables inconvénients. Il fit de Daubigny le peintre assermenté des bords de rivière ; amateurs ni marchands ne lui permirent plus d'aller chercher dans des pays plus sévères des inspirations plus élevées.
C'est alors qu'il se fit construire un bateau avec lequel il se laissait aller au fil de l'eau de l'Ile-Adam
Conflans, de Conflans à Bonnières, aux Andelys, voire jusqu'à Pont-de-l'Arche. Tous les sites enchanteurs, tous les caprices de la rive, venaient se refléter et se fixer dans les prestigieuses ébauches du peintre, comme sur un miroir fidèle. Ce fut sur le Botin, — puisqu'il faut l'appeler par son nom, — que Karl Daubigny fit ses premières, armes. L'élève a fait depuis honneur à son maître, et gagnera, un jour, lui aussi, ses grades de maîtrise. Nous retrouverons le Botin quand nous parlerons des eaux-fortes de Daubigny; mais, avant d'aller plus loin, nous demandons à présenter amicalement Karl au lecteur.
Daubigny (Charles-Pierre, dit Karl) naquit en 1846. Les influences du milieu artistique où il grandit, jointes aux aptitudes particulières qui sont chez lui comme un héritage de famille, développèrent rapidement son goût pour la peinture. Toujours aux côtés de son père, l'accompagnant dans toutes ses excursions, il apprit à peindre en jouant, et manifesta bientôt les dispositions plus heureuses. Il figura au Salon de 1863 avec deux paysages pris à Auvers. Il avait dix-sept ans ! Nous constatons ce début précoce sans croire que ce soit là pour un artiste un avantage bien enviable. Mais Karl a l'amour du travail ; il continua d’étudier; il cultiva ses dons de coloriste sous père et, pendant plusieurs années, dessina, le soir, d'après le modèle, dans les ateliers d'académies de Suisse et autres.
Il sentit bientôt d'ailleurs la nécessité de sortir du paysage où d'inévitables affinités de tempérament lui attiraient le reproche d'imiter son père. Il résolut de traiter des sujets rustiques, des scènes maritimes où les figures deviendraient l'intérêt capital du tableau, et s'en fut se dépayser en Bretagne. Il revint de ce premier voyage avec de bonnes études de rochers à marée basse et les Vanneuses de Kérity (Finistère). Cette toile, qui rachetait une coloration un peu noire par beaucoup de tournure et d'accent, valut une médaille du Salon de 1868. Le second tableau de Karl Daubigny, le Plateau de Belle-Croix, forêt de Fontainebleau, également médaillé, figure actuellement au musée de Bordeaux. Il avait alors vingt-deux ans.
Karl ne se laissa pas éblouir par ce premier succès. Il comprit, au contraire, les devoirs qu'il lui imposait, et ne cessa de réaliser de notables progrès dans les tableaux qui suivirent : les Rochers de Pen'marck (Finistère), les Bateaux pêcheurs du Tréport (Salon de 1869), le Retour de la pêche à Trouville (Salon de 1872), — tableau acquis par la direction des Beaux-Arts, et placé au musée de Rouen ; — les Pêcheurs de Cancale (1873). Enfin ses envois au Salon de 1874, la Ferme Saint-Siméon au printemps, environs d'Honfleur, et la Route dans la forêt de Fontainebleau, si remarquable par ses masses vigoureuses et ses lumineuses colorations reflétées, attirent justement l'attention du jury qui lui décerne une troisième médaille. Sa palette s'est éclaircie, sa touche a pris de la légèreté, l'air circule plus librement dans ses toiles désormais dégagées du noir qui les étouffait un peu; et son dernier tableau, la Vallée de la Scie, près Dieppe (Salon de 1875), nous parait le meilleur qu'il ait encore Produit Karl à signé quelques eaux-fortes très-intelligemment traitées. L'on trouvera, dans ce volume, deux de ses premiers essais en ce genre. Ajoutons qu'il est honorablement coté à l'Hôtel Drouot, et que ses petits panneaux représentant des Vues des bords de l'Oise, des Vues des côtes de Normandie, des Souvenirs du voyage qu'il fit en Hollande en compagnie de son père (1871), jouissent auprès des amateurs d'une faveur méritée.
Nous voilà loin du Botin où nous avons laissé tout à l'heure notre excellent paysagiste. Outre cet atelier flottant où s'ébauchaient, selon les bonnes fortunes du voyage, tant de charmants panneaux, Daubigny rêvait un atelier moins fantaisiste, où il pût essayer les tentatives qu'il préméditait et échapper à la pression des marchands. Il se fit bâtir une maison à Auvers où, déjà depuis quelques étés, il campait tant bien que mal avec sa famille. Oudinot en fut l'architecte; Corot, Daumier, Karl Daubigny et Oudinot en furent les décorateurs. M. Charles Yriarte, à propos d'une visite qu'il fit à Daubigny, a donné dans le Monde illustré (37 juin 1868) une spirituelle et humoristique description de cette hospitalière habitation. Qu'il nous suffise de dire que son mérite capital, aux yeux de Daubigny, consistait dans un vaste atelier où il put enfin brosser à l'aise les grandes toiles qu'il projetait depuis longtemps.
C'est de là que sortirent non seulement la Vendange, du Salon de 1863, le Clair de lune (de 1865), le Printemps et le Lever de lune, du Salon de 1868, mais encore la plupart des œuvres où Daubigny se mesurait avec des difficultés encore in surmontées, et dont on aime à cacher les tâtonnements inévitables et les avortements possibles au regard des indifférents.
Pourquoi, dira-t-on, puisqu'il touche à la perfection dans une voie qui lui a réussi, Daubigny ne se tient-il pas exclusivement sur ce terrain où il n'a plus qu'à récolter gloire et fortune C'est que l'artiste véritablement digne de ce nom a en soi un juge plus sévère, plus clairvoyant, plus intègre, plus inflexible que le public. Il courra, s'il le faut, le risque de chutes douloureuses, mais il obéira à ce fatal besoin qui le tourmente d'aspirer au mieux, de s'élever plus haut. Daubigny avait apporté dans le paysage une palette et un sentiment nouveaux. Il avait atteint la vérité, la souplesse, la fraîcheur, la grâce intime et familière ; il lui restait à conquérir la force. Il avait réussi d'admirables pages qui n'étaient encore à ses yeux que des tableaux-études. Au lieu de localiser, comme il avait fait jusqu'ici, il voulait généraliser le sens de ses œuvres, concevoir des tableaux, créer enfin! Il est dans la nature des effets, des heures, des impressions qui ne posent pas pour le peintre, et devant lesquels l'artiste qui n'a pas dompté toutes les difficultés de son art, sent douloureusement son impuissance. C'est cette suprême évolution qu'il a voulu accomplir.

 

Extrait du livre C. DAUBIGNY ET SON OEUVRE GRAVE - 1875 - Frédéric HENRIET

Par C. DAUBIGNY - Karl DAUBIGNY - Léon LHERMITTE

Frédéric HENRIET - (1826-1918)

 

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Charles-François DAUBIGNY par Frédéric HENRIET - (1817-1878)

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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